Mettre une salle en îlots au lycée - année scolaire 2014-2015
Contexte pédagogique:
- utilisation du numérique en classe, y compris du BYOD.
- évaluation par compétences incluant l'évaluation de la participation orale individuelle et de groupe et l'évaluation de la qualité des travaux écrits de groupe.
- un tout petit soupçon de classe inversée autour des études et parcours.
Niveaux:
2nde et 1ère générale.
Mettre en îlots, pourquoi? Mon cheminement avant l'année scolaire 2014-2015.
Comme toujours dans mes pratiques pédagogiques, tout part des dys. Je m'étais rendue compte il y a environ 7 ou 8 ans, que si j'avais deux élèves dys dans la même classe, il leur était extrêmement profitable que je les mette en activité ensemble.
Un ou deux ans plus tard, je me suis retrouvée à enseigner à une classe de 1è STG: une classe adorable, volontaire, mais en très grande difficulté. J'ai alors réinvesti l'idée que j'avais appliquée aux élèves dys avec des modifications.
En effet, entre temps, des articles sur la classe inversée commençaient à paraître sur les réseaux sociaux. J'ai donc adapté ce que ces articles expliquaient à mes pratiques et à la réalité du programme de lycée.
Même si depuis 7 ans je ne fais plus ni les problématiques ni les plans ni les analyses des LA (1), les lectures analytiques pour l'oral restent du cours en face-à-face dialogué parce que je n'ai tout simplement pas le temps de faire autrement en 1ère: la date butoir de l'examen pose des contraintes difficilement dépassables, ou du moins, que j'ai du mal à dépasser;
Bref, j'ai donc appliqué ce que je lisais sur la classe inversée aux "études" et aux parcours, ce que l'on eût appelé dans un autre temps, les leçons. Par exemple, dans une séquence faisant la part belle à l'argumentation et aux auteurs des Lumières, les élèves auront une étude intitulée "Les idéaux des Lumières".
Cette étude est distribuée à lire à la maison (gain de temps en classe). Au cours suivant, je commence par vérifier que tout le monde a tout compris. Je les mettais ensuite en groupe de 2 (facile à réaliser en bougeant un peu les tables dans la disposition classique des classes) pour répondre à des questions qui appliquent les notions de l'étude à un corpus de textes ou à l'oeuvre intégrale. Les réponses sont ensuite ramassées et évaluées en groupe.
Comme, entre temps, j'étais passée à l'évaluation par compétences, cela ne posait aucun problème dans l'évaluation. (2)
Les difficultés que ce passage temporaire en binôme soulevait
Le premier problème est le bruit. Forcément, quinze binômes qui travaillent ensemble à résoudre un problème, ça fait du bruit puisqu'ils parlent.
Cela a demandé un temps (relativement rapide) d'adaptation de ma part. Je suis ensuite devenue assez rapidement experte pour remarquer quand ils bavardaient pour tout à fait autre chose que la résolution des questions devant eux.
Le second problème concernait la mise en place des tables et des groupes. Si j'étais à l'étage avec d'autres classes sous mes pieds, je grimaçais à chaque table poussée, grinçante sur le lino, en pensant au pauvre collègue en-dessous. Le temps à mettre et remettre les tables en place, bien que rapide, était tout de même du temps perdu. Sans parler des petites salles, où changer la configuration, même temporairement, relevait du jeu de Tetris.
A l'origine, je ne pensais faire que des binômes. Les élèves n'envisageaient pas cela de cette façon, sans parler des classes à nombre impair d'élèves. J'ai donc posé comme limite 3 élèves par groupe, partant du principe qu'à partir de 4, il y en a toujours un ou une qui ne fait rien.
Le troisième problème est plus une remarque qu'un problème. Je ne fais pas de la classe inversée (3). Je fais un truc vieux comme le monde: des exercices d'application d'une leçon.
Les seuls éléments que l'on pourrait considérer comme différant légèrement de la norme de l'enseignement en Français sont que le travail est collaboratif (élément auquel je tiens particulièrement), qu'il existe des capsules vidéos consultables sur des éléments-clés qui servent à rafraîchir la mémoire des élèves (mais la leçon n'est jamais en vidéo: la densité de ce que j'ai à transmettre fait que la vidéo excéderait allégrement 6 minutes) et que la production est évaluée sur les savoir-faire (orthographe/syntaxe, qualité des réponses) et le savoir-être (dimension collaborative, qualité du travail de documentation).
Le quatrième problème est la fatigue qu'un tel travail implique pour l'enseignant. Faire cours en face-à-face, certes, vous devez faire vivre votre dialogue. Néanmoins, après plusieurs années d'expérience, on peut dire qu'il y a une certaine routine et facilité qui ne sont mises à mal que lorsque vous avez une classe particulièrement rétive ou passive.
Par contre, les cours en îlots impliquent que vous vous déplaciez dans la classe, que vous vous asseyiez auprès de chaque groupe à tour de rôle pour aider, répondre aux questions, valider... Pendant que trois autres groupes lèvent la main et vous appellent!
L'investissement intellectuel et relationnel demandé est bien plus important... Et épuisant!
Néanmoins, tout cela s'inscrivait dans un ensemble: la pédagogie différenciée. Ici, les éléments relevaient de la diversification (ressources ; personnes-ressources) ; de la différenciation des contenus (possibilité de choisir des exercices d'application de plusieurs niveaux de difficulté) ; de la différenciation des processus (modalités d'accompagnement ; mobilisation de différentes démarches et stratégies ; individualisation de l'évaluation pour les élèves avec des troubles des apprentissages).
Au bout du compte, toutefois, il y avait dans mon enseignement, quelque chose qui n'y était pas tout à fait. Impossible de mettre le doigt dessus. J'étais persuadée toutefois que ce qui pouvait débloquer c'était de passer ma classe en îlots en permanence.
2014-2015: ma classe à moi
Après 13 années de TZRiat, j'ai enfin eu un poste fixe en lycée. Cerise sur le gâteau: j'ai eu ma classe à moi (à part pour quatre heures par semaine). J'ai d'abord laissé le temps aux élèves de s'habituer à l'évaluation par compétences, au recours au numérique et au travail en îlots pour les études. Puis, en mars, j'ai passé la classe en îlots en permanence, avec l'accord des collègues avec qui je partageais parfois la salle.
Pandémonium... ou presque!
Retour des élèves après deux mois de classe en îlots
Des questionnaires ont été distribués aux élèves. Sur 86 questionnaires distribués, 37 ont été rendus (4). Il s'agissait d'un QCM avec la possibilité de choisir plusieurs réponses à une même proposition, avec des réponses libres.
Voici quelques réponses:
1) Par rapport à la disposition comme elle était avant, j'ai l'impression:
(21 élèves) que je bavarde plus avec mes voisins pour des choses qui sont relatives au cours
(16 élèves) que je ne bavarde ni plus ni moins
(19 élèves) que je peux communiquer avec la prof plus facilement
(34 élèves) que je ne me déplace pas plus souvent dans la classe
2) La disposition de la classe en îlots est censée faciliter la collaboration entre les élèves. J'ai l'impression que c'est:
(23 élèves) vrai
(11 élèves) ça dépend des circonstances
3) La disposition de la classe en îlots modifie mon positionnement physique par rapport au tableau. J'ai l'impression que c'est:
(10 élèves) moins agréable (mal au dos, au cou, etc.)
(20 élèves) plus agréable
4) Dans quelles circonstances ai-je trouvé que la disposition en îlots était plus agréable que la disposition frontale?
(32 élèves) travail de groupe
(6 élèves) devoir en classe
(10 élèves) travail frontal (comme quand nous avons présenté nos résultats pour les paragraphes de LA)
5) La disposition de la classe en îlots modifie les déplacements de la prof. Je trouve cela:
(28 élèves) mieux, parce que
- (8 élèves) la prof peut se déplacer plus facilement
- (3 élèves) la prof a moins tendance à oublier l'ordre des prises de parole
- (10 élèves) la prof est plus accessible / plus présente pour nous
- (4 élèves) ça facilite le travail de groupe et les débats sur le cours
- (1 élève) j'entends mieux
- (3 élèves) la prof voit toute la classe ce qui permet d'avoir plus d'attention
(6 élèves) moins bien, parce que
- (3 élèves) selon l'endroit où on est placé on ne voit pas très bien le tableau
- (1 élève) on est obligé de se tourner pour voir le professeur
- (1 élève) trop de bruit
- (1 élève) j'ai l'impression de revenir en maternelle
6) Au bout du compte, je voudrais:
(5 élèves) revenir à l'ancienne disposition
(29 élèves) garder la classe ainsi
Ce qui m'a le plus étonnée a été le fait que les élèves déclaraient ne pas avoir plus ou moins mal au dos ou au cou. Quiconque s'est assis sur du mobilier scolaire récemment pendant plus de trente minutes sait à quel point c'est un cauchemar en terme d'inconfort. Or, j'avais peur que la modification par rapport à la position des élèves et du tableau (qui reste, malgré tout, un point central nécessaire car j'écris tout le cours au tableau (5)) soit vraiment problématique.
La difficulté à voir le tableau m'a tout de même interrogée, et avec une collègue avec laquelle je partage la salle, nous avons disposé les îlots qui étaient sur les côtés (mur et fenêtre) en diagonale pour essayer de résoudre le problème. Quatre tables pour seulement deux élèves ont été laissées en disposition frontale pour les élèves qui pensaient bavarder trop à quatre ou trois ou pour les élèves qui avaient besoin physiquement de ce positionnement.
Retour des élèves en juin
J'ai de nouveau interrogé, bien que plus brièvement, les élèves sur la classe en îlots à la fin de l'année. 86 questionnaires ont été distribués, 39 ont été rendus.
La classe en îlots m'a permis:
(32 élèves) De mieux communiquer avec mes camarades / l'enseignante au sujet du cours
(16 élèves) De progresser sur certains points que je n'avais pas compris
La classe en îlots m'a gêné(e) à cause de:
(14 élèves) Mon positionnement physique par rapport au tableau / aux autres / à l'enseignante
(11 élèves) Du bavardage (le mien ou celui des autres)
Je pense que la prof devrait:
(20 élèves) Garder la classe en îlots
(4 élèves) Revenir à une disposition frontale
(11 élèves) Garder la classe en îlots, mais changer...
- La place des tables (6)
- L'enseignante devrait faire les groupes (4)
- Faire des tables à trois (1)
Le positionnement physique reste donc un obstacle, ainsi que le bavardage non relatif au cours. La voie proposée par les élèves concernant ce dernier point (me laisser faire les groupes) est probablement la solution de facilité bien qu'elle me déplaise fortement.
L'avis de l'enseignante
Mettre la classe en îlots de façon constante m'a permis de réaliser un objectif qui me tient à coeur: la collaboration. Elle est devenue constante et naturelle, en particulier dans les deux classes qui n'avaient pas cette culture (une des trois classes, à option STD2A, était habituée au travail de groupe).
Lors d'une LA, j'ai même pu avoir quinze minutes de parfaite autonomie en collaboration: les élèves devaient réaliser le plan à partir de la problématique qu'ils avaient trouvé. Ils m'ont complètement "ignorée" et ont commencé à discuter à l'intérieur de leur groupe et d'un groupe à l'autre, à voix haute, pour argumenter autour de leurs choix en me demandant simplement de les marquer au tableau. Une élève a rompu le charme lorsqu'elle l'a réalisé à voix haute.
Cette capacité à collaborer a toutefois été lente à mettre en place, mais le résultat a été extrêmement satisfaisant.
Le bavardage a été un immense problème pour moi aussi, pas seulement pour les élèves. Lors des années précédentes, lorsque le travail en îlots se limitait aux réponses aux études, je n'avais aucune difficulté à remarquer quels élèves échangeaient autour de la résolution du problème, quels élèves bavardaient. Lorsque toute la classe est constamment en îlots, et surtout lors des LA qui restent souvent en cours dialogué, c'est devenu très difficile. Et le niveau de bruit a vraiment augmenté. Est-ce juste un manque d'expérience de ma part? Le principe des îlots est que les élèves échangent. Comment séparer le "bon" bavardage du "mauvais"? Il faut d'ailleurs remarquer que dans le questionnaire de fin d'année, les élèves les mélangent: 8 de ceux qui ont déclaré être gênés par le bavardage ont aussi apprécié la qualité de communication.
Faut-il donc accepter le "mauvais" bavardage comme une fatalité inhérente aux îlots et choisir comme solution de faire les groupes soi-même?
D'un point de vue personnel, cela ne me convient pas. Cela me paraît arbitraire et autoritaire, ce qui ne permet pas de faire avancer les élèves vers l'autonomie et la prise de responsabilité dans les apprentissages, deux aspects qui me tiennent particulièrement à coeur.
Mais puisque j'envisage l'année prochaine de poursuivre en îlots, cela sera sûrement une mesure nécessaire dans les premiers mois de l'année au moins.
Un plaisir personnel d'enseignante a été la capacité à me déplacer. Je suis extrêmement maladroite et je ne m'aventure guère dans les rangées dans une disposition classique puisque je me cogne contre les tables, je manque de tomber régulièrement en me prenant dans les sacs et je shoote allégrement dans les casques de scooter.
Avec les îlots, les allées sont plus larges et je passe mon temps à me promener. J'ai également découvert que cela me permettait d'aller au fond de la classe et de me positionner vers le tableau, dans la même attitude que les élèves: nous devenons, ensemble, par la position physique, chercheurs face au texte vidéo-projeté. Les discussions autour de leurs interprétations et idées deviennent alors un véritable échange (6), non plus un échange faussé.
De même, alors que je ne m'asseyais à côté que lors des questions sur les études, j'ai pu le faire à n'importe quel moment.
Quel intérêt de s'asseoir à côté d'eux? Immense. Le dialogue devient plus aisé, on prend du temps pour chaque élève, on finit par tous les connaître (même dans une classe à 34) ce qui est fondamental dans l'évaluation par compétence, on peut différencier et individualiser véritablement.
Le problème que je n'ai pas encore résolu, à part le bruit, sont les LA pour les 1ères.
Avec les 2ndes, j'ai pu explorer des modalités de LA riches, même pour les lectures analytiques - commentaires. Avec les 1ères, la question de l'examen pèse irrémédiablement (le temps, le temps, le temps). Je reste donc dans du cours dialogué, en îlot plutôt que frontal. Et même si ma position a permis des changements, les élèves restent dans la position où les propositions faites par leurs camarades ne sont que peu dignes d'attention: elles doivent être validées par l'enseignante, pas par leur propre esprit critique. Je reste le seul interlocuteur, les autres ne font pas partie du dialogue (si ce n'est pour discuter de ce que j'ai validé à l'intérieur de l'îlot), contrairement aux 2ndes où toute la classe s'invite dans l'échange.
La question du positionnement physique est la question du tableau: il reste le point central, que je l'utilise ou que ce soient les élèves qui l'investissent (ce qui a lieu régulièrement dans ma classe).
Et, pour l'instant, je ne reviendrai pas sur cet élément: mes élèves n'ont pas une tablette ou un ordinateur par îlot sur lesquels ce qui est projeté au tableau peut être reproduit ; mes élèves dys ou sourds et malentendants ont besoin que j'écrive tout ce qui se retrouvera dans le classeur au tableau.
Il faudrait un changement - d'équipement, peut-être? - pour que je change cette relation (presque symbiotique!) au tableau.
Tant que le tableau restera le point central, je peux jouer à Tetris autant que je veux avec les îlots, il restera toujours des élèves qui seront moins bien positionnés.
Pour finir... Groupes de 4 ou groupes de 3? Je reste persuadée que des groupes de 3 sont la réponse. Mais le mobilier à ma disposition ne peut pas être changé ; les murs de la classe ne peuvent pas être poussés. Dans l'idéal, j'aurais des tables de 4 rectangulaires avec seulement 3 élèves assis autour et une place qui serait la mienne lorsque je m'assois à cet îlot. Dans la réalité, ma salle, bien que grande par rapport à de nombreuses autres, ne le permet pas.
Une collègue avait judicieusement proposé une disposition en L (deux tables avec une troisième faisant angle). J'ai brièvement essayé: la longueur de jambes de cette génération a rendu la solution plus problématique que le problème!
Projection 2015-2016
Je pense maintenir la disposition en îlots.
Oui, elle soulève des difficultés que je n'ai pas encore réussi à résoudre en raison de cet exercice d'équilibriste périlleux entre le programme, le temps, les élèves à particularités, les élèves en difficulté, les élèves autonomes, ceux qui ne le sont pas, etc. Non, elle n'est pas parfaite parce que certains ne voient pas bien le tableau, d'autres bavardent sur le menu de la cantine, les bavardages sur la nouvelle, les bavardages sur ce que porte la prof aujourd'hui, etc.
Mais, elle me semble, après quelques mois d'utilisation bien plus satisfaisante que la disposition frontale en rang d'oignon. Les élèves gagnent en autonomie et en investissement personnel ; les élèves apprennent à collaborer ; le dialogue devient réel et non plus artificiel et chacun prend plus facilement la parole, y compris les plus timides.
Je pense également que la culture du BYOD (autorisé dans mon établissement) devrait permettre des modifications positives sur le moyen terme ou sur le long terme, le temps que cette culture s'installe dans l'établissement.
Cette disposition nécessite aussi des possibilités « administratives » : il faut pouvoir partager sa classe avec des collègues qui sont prêts à accepter une disposition si particulière.
Je pense, enfin, que par tâtonnements et expérience, je vais réussir à mieux identifier le "mauvais" bavardage du "bon".
Comme pour l'évaluation par compétences, je pense que mettre sa classe en îlot est pour l'enseignant une recherche à long terme, quelque chose qui est mieux, mais pas miraculeux.
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(1) Pour couper court à tout hauts cris, je signale que ma LA est entièrement faite (et plus encore) pendant mes préparations de cours. Mais elle dort ensuite bien sagement dans le porte-vue rangé dans mon casier. Je ne m'y réfère que pour vérifier que les élèves ont bien vu tout ce qu'il y avait d'important à voir pour leur niveau et la problématique de séquence.
(2) Je parle de l'évaluation par compétences ci-dessous.
(3) Si la classe inversée et ses problématiques vous intéressent, je recommande très chaudement le travail éclairant de Marie Soulié, enseignante en collège, que vous trouverez facilement.
(4) Les questionnaires sont à compléter à tête reposée, en dehors du cours. De nombreux élèves ne le font pas pour diverses raisons, en particulier le manque d'habitude de donner un avis sur l'enseignement reçu.
(5) Tout est écrit au tableau pour les élèves avec troubles des apprentissages. Pas de prise de notes dans ma classe qui les handicaperait encore plus. S'il s'agit de les préparer au supérieur, c'est ignorer qu'il existe maintenant pour ces élèves quantité de moyens techniques pour prendre efficacement des notes.
(6) Oui, je maîtrise mieux le texte qu'eux ; oui, j'en sais plus qu'eux sur le sujet. Mais cette position au fond de la classe m'incite à examiner leur proposition de façon réelle plutôt qu'à la rejeter d'un revers de main.